Prises de vues de Marie-Jeanne à la chambre 13×18 équipée de mon nouvel objectif DIY d’environ 230mm f/5.6 sur plan-film FOMAPAN 100. Développement dans du Kodak XTOL 6mn à 24°C. Encore des essais et de l’expérimentation pour apprendre, encore et encore !(On remarquera le flou de bougé de la chambre, car 1/15e au bouchon c’est difficile).
J’ai également construit un tube-allonge pour intercaler entre la chambre et l’objectif. Ça me permet d’allonger ainsi le tirage optique afin d’éviter de tirer le soufflet jusqu’à la butée arrière et ainsi, de me rapprocher plus près du visage, bien entendu avec cette rallonge, la distance minimale de mise au point est raccourcie. J’en ai également profité pour fabriquer un bon bouchon, qu’on peut retirer en douceur!
Lorsque je scanne un négatif 13×18 ou moyen format, dans Photoshop, j’essaie de m’approcher au mieux du négatif original. En effet, en plus des niveaux ajustés en amont avant la numérisation, j’ajuste les niveaux également dans Photoshop afin que la tonalité et le contraste général s’approchent au mieux de l’original. Pour ce faire, je scanne le négatif en mode négatif, puis j’ajuste encore ce négatif en m’aidant du négatif original. Finalement il ne me reste plus qu’à inverser l’image dans Photoshop. Cette façon de faire me donne une base qui se rapproche au mieux du négatif original.
Concernant ce portrait, le négatif est très doux, ceci est dû au fait qu’il n’y a pas de spot éclairant le visage. Le seul éclairage « dur » est pour les cheveux, le reste est baigné dans une lumière douce d’ambiance d’où le peu de contraste général. Le sujet baigne dans un flou vaporeux et une « soupe périphérique ». Le genre de négatif que le scanner a beaucoup de mal à restituer (qui pourtant possède un DMax de 4.0). Il ne sait pas rendre autant de nuances et de dégradés sans créer des transitions brutales entre les zones. Le positif brut résultant, ouvert dans Photoshop n’est pas si mauvais. Pour l’épreuve finale, j’ai augmenté le contraste pour avoir un peu plus de densité globale.
Le rendu final donne l’impression que la prise de vue a été effectuée sur une vieille plaque photographique ou au collodion. On pourrait penser que ces « défauts » qui donnent cet aspect ancien à la photo sont dûs à un problème de développement, que le film a pris l’humidité ou qu’il était périmé…ce n’est pas le cas. Je pencherais plutôt pour une hypersensibilité aux lumières parasites.
Disclaimer : mes conseils de prise de vues, mes expérimentations n’engagent que moi. Ils me sont d’abord d’une grande utilité à titre personnel, et j’espère en faire profiter un plus grand nombre en les partageant. Rien n’est gravé dans le marbre. Je partage juste mon expérience personnelle, si elle peut servir au plus grand nombre, j’en serai heureux! |
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