Premiers essais avec le papier DPP
C’est un papier direct positif baryté à très fort contraste. Il se développe avec la chimie papier standard. Pour diminuer le contraste, il vaut mieux le pré-flasher c’est à dire l’exposer brièvement à la lumière. Ainsi la gamme de demi-tons s’adoucit et se rapproche d’un tirage photo en labo classique.
Pour ces premiers essais, pas de préflashage mais une lumière très douce à l’ombre.
Pour calculer l’exposition, en me fiant à ma cellule Lunasix et au 1.5 iso du papier, à l’ombre, cela donne au bouchon » 1/2 seconde.
Ce qui fait d’après mes calculs que l’optique ouvre f/4. Sur le dépoli c’était très net, mais au final c’est pas si piqué que ça et je pense savoir pourquoi :
1- Le sujet a bougé pendant la 1/2 seconde
2- le Harman DPP est en 5×7″ et non pas en 12.7×17.8mm comme indiqué sur la boîte. Il manque un millimètre en largeur ce qui fait que mon papier n’est pas bien calé dans le châssis et a dû se gondoler!
Au final, ce papier positif? Le résultat n’est pas négatif! Ce papier positif demande à ce que les sujets à photographier soient relativement doux ou que la lumière soit très diffuse (à l’ombre ou temps gris) sinon gare au contraste excessif à moins de préflasher.

Le papier Harman est majoritairement très sensible au bleu et aux UV tout comme l’ambrotype et le ferrotype (collodion humide) : ceci explique l’aspect sombre des couleurs chair/rouge et confère au résultat un air d’antan! (Pour le scan, j’ai essayé de m’approcher au mieux de l’original pour la tonalité et de la gamme de gris dans Photoshop, mais c’est évidemment sous-exposé).
Disclaimer : mes conseils de prise de vues, mes expérimentations n’engagent que moi. Ils me sont d’abord d’une grande utilité à titre personnel, et j’espère en faire profiter un plus grand nombre en les partageant. Rien n’est gravé dans le marbre. Je partage juste mon expérience personnelle, si elle peut servir au plus grand nombre, j’en serai heureux! |
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